Un projet humain

hommage à mon père qui a toujours soutenu mon projet et qui en a fait en partie le sien par son engagement physique et financier.
Jacques Dubourg (décédé en avril 2024) et Chantal avec Vincent (fils)

une philosophie

Depuis 2004, les techniques de production ont fortement évolué vers moins de mécanisation et plus de naturel mais en conservant une approche identique consistant à identifier les produits avec les valeurs d'engagement par l'acton qui animent leurs auteurs. J'ai voulu m'impliquer personnellement dans toutes les opérations de production afin de conserver un caractère artisanal aux vins. Un vin ne se résume pas aux vendanges, il y a une succession de gestes et de décisions qui contribuent par petites touches à façonner le profil final, ce qui permet de désigner son vin comme un vin de "vigneron". L'effet millésime est aussi une caractéristique des petites propriétés et cela permet justement d'exprimer la diversité d'expressions du terroir en fonction des aléas et de l'inventivité mise en oeuvre pour en tirer le meilleur parti.

Dès 2005, il y a eu la conscience que l'emploi des herbicides était un non-sens écologique qui pouvait être facilement contourné par le travail du sol. Mais en 2018 une forte épidémie de mildiou lors de la deuxième année de conversion bio m'a aussi fait prendre conscience que l'herbe devait retrouver sa place dans les rangs partout et toute l'année. L'agro-écologie a donc constitué un virage encore plus fort que la conversion au bio. En effet, en laissant les espèces végétales effectuer leur cycle aux côtés de la vigne, en introduisant des espaces de biodiversité végétale encore plus libres à côtés des parcelles par l'installation d'alignements d'arbres et de haies fruitières c'est tout le paysage de la propriété qui en a été modifié.

Depuis 2019, les rendements ont fortement baissé pour de multiples raisons liées aux aléas climatiques et aux effets d'adaptation du sol à son nouveau mode de conduite (quelques broyages annuels uniquement ) sans pour autant rendre le vin inaccessible.

Le bio et l'agro-écologie ne doivent pas être un luxe réservé aux CSP+ même si d'évidentes raisons d'équilibre budgétaires empêchent de produire un vin de qualité à petit prix. J'ai donc une gamme qui part de la fontaine à vin à 20€ les 5litres (en 2025)  jusqu'au haut de gamme élevé 18 en barrique neuve vendu 18€ (en 2025)

La production de miel, la présence de bois entretenus en lisière de vignes permettent l'intrication des espèces animales avec la vigne. Cela ne va pas sans difficultés parfois (dégâts chevreuils, grives) mais les services invisbles sont inombrables (auto-régulation des insectes, fertilisation azotée gratuite par la macro et micro-faune )

Le château de Sauvage comme sont nom l'indique n'est ni un château ni un repère de misanthropes mais un lieu de vie intense qui célèbre la joie de créer des produits comestibles savoureux. A terme les dizaines d'arbres fruitiers plantés complèreront la gamme de boissons et au vin s'ajouteront des jus de fruit et du miel (déjà disponible les bonnes années )


Un outil de travail efficace : le chai

local technique
arrière château de Sauvage

 système de ventilation et de refroidissement souple du cuvier, par apport d'air extérieur à heure programmée, sous la faîtière. Pas de coûteuse climatisation énergivore.

 

Végétalisation : Depuis plusieurs années, je laisse pousser le lierre sur les murs, j'ai planté un acacia pour ombrer le toit et de la vigne vierge sur pignon ouest. Tout cela pour lutter passivement et sans consommation d'énergie contre la chaleur estivale

 


Cuvier : Batterie inox thermorégulée de 40 à 60 hectolitres. Panoplie de cuves à contenance variable pour les assemblages, associée aux barriques mise au ras du sol l'été et empilées pour les vendanges et l'élevage hivernal.

 


Vue sur les vignes
Vue sur les vignes

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé - à consommer avec modération